Lola Devolder - 6 juin 2016
Ce dispositif était initialement pensé pour répondre à un besoin fortement exprimé par les travailleurs sociaux : disposer d’un espace permettant de faciliter le passage à l’écriture, de comprendre les difficultés de ce mode de communication, de sortir de l’inhibition scolaire pour pouvoir répondre de façon moins éprouvante aux exigences d’écriture professionnelle. On trouve ici toute la pertinence de la méthode classique de l’atelier d’écriture, construit sur des propositions ludiques de mise en écrit, parfois déconnectées du travail lui-même pour mieux y revenir. La souplesse de l’atelier permet également de travailler de façon plus individuelle sur les écrits de service de chacun des participants, à partir de problématiques singulières.
© Philippe Geluck
Si délier l’écrit continue de sous-tendre ce dispositif d’atelier, nous avons adapté les objectifs pédagogiques aux demandes répétées des professionnel-les qui souhaitent utiliser l’écrit comme outil de réflexivité des pratiques : élaborer sa pratique par le passage à l’écriture, écrire son expérience pour s’en distancier et mieux l’analyser. Nous travaillerons donc également, lors de notre prochaine session d’atelier, à partir de ces différentes fonctions de l’écrit :
En l’attente, quelques liens de récit de pratiques ou d’humeurs réflexives :