iac - 22 janvier 2021
Se sentir l’obligé·e d’un autre, d’une autre, d’une multitude d’autres, permet d’éprouver de la reconnaissance et par là même de se sentir relié·e au monde
Se sentir l’obligé·e, c’est exister dans un monde peuplé
Se sentir l’obligé·e, ce n’est pas comme remercier
(Remercier, c’est un peu comme congédier)
Se sentir l’obligé·e, ce n’est pas être en dette
C’est accepter de la partager
Se sentir l’obligé·e force l’humilité
À l’iac, nous sommes les obligé·e·s de qui nous fait confiance et rallie nos temps de recherche et de formation
l’obligé·e du piéton et du cycliste
De qui se penche sur la terre
De qui prend soin de nos biens communs
l’obligé·e de qui étudie longtemps pour des services qu’on ne saurait rendre chacun·e
l’obligé·e de qui m’apprend à apprendre
De qui m’aide et m’encourage
De qui m’aime et me sourit
Se sentir l’obligé·e, c’est faire l’expérience d’un ineffable sentiment de liberté, d’une indicible légèreté
Bienvenue en 2021 !